Héritier de métiers nobles et de traditions millénaires, l'artisanat est toujours le premier employeur de France. On compte un million d'entreprises en France dans des secteurs aussi variés que la peinture en bâtiment, l'artisanat d'art ou la coiffure. Or, un nombre croissant de ces entreprises sont des franchises. Quel avenir y a-t-il dans ce secteur pour un futur franchisé ? État des lieux.
Qui sont les franchisés de l'artisanat ?
S'il est un secteur où il est important de connaître le métier, c'est bien l'artisanat. Les entreprises sont petites et il y a de grandes chances que le franchisé doive mettre la main à la pâte, au moins au début. À vrai dire, une grande part des franchises d'artisanat fonctionnent sans employés. Les compétences de gestionnaire et de manager sont donc secondaires. Les enseignes cherchent en premier lieu de bons artisans, qui sauront fidéliser leur clientèle grâce à un travail de grande qualité. Bien évidemment, et même si on n'a pas d'équipe à gérer, les qualités humaines sont importantes pour entretenir une relation positive avec ses clients.
Un parcours semé d'embûches
Les franchisés en herbe dans le secteur n'étant pas des entrepreneurs vétérans, on ne peut que leur conseiller de procéder prudemment. Les professionnels de la franchise conseillent donc de prendre le temps de la réflexion avant de se lancer.
Les investissements de départ étant assez faibles, il n'est pas toujours nécessaire d'obtenir un prêt bancaire et certains artisans sont tentés de se passer d'études de marché, de prévisionnels et de business plans détaillés. C'est là une erreur, car les recherches préalables peuvent faire apparaître des failles dans le projet.